Pour mettre fin à la campagne d intoxication engagée à l’ endroit des députés de la minorité parlementaire d’une part et les Fcbe d’autre part, les honorables Valentin Djènontin et Nouredine Atchadé ont animé ce samedi 14 juillet 2018, une conférence de presse au siège des Fcbe sis Ménontin à Cotonou. Au cours de leurs échanges avec la presse, les deux cadres des Fcbe ont donné leur part de vérité sur les coulisses, les non-dit et les mensonges sur l opération d’amendement de la constitution au parlement. « Après un moment volontaire de silence, nous avons décidé de prendre la parole pour mettre fin à la campagne d’intoxication montée contre les députés de la minorité parlementaire« . C’est par ces mots que l’He Nourenou Atchadé, chargé de la communication des Fcbe a entamé sa mise au point.
Les coulisses de l’amendement de la constitution
L’He Atchadé a reconnu que les députés de la minorité parlementaire ont effectivement pris part aux séminaires parlementaires ont organisés à Cotonou et à Grand Popo sur les thèmes qui constituaient les sujets d amendement de la constitution. Mais il se rappelle qu’à l’occasion les députés de la minorité parlementaire ont fait des propositions au sujet de la participation de la femme au parlement, de retoucher l’article 26 de la constitution.
Mais à sa grande surprise, un ancien président de la Cour suprême fait une sortie médiatique au cours de laquelle il annonce des châtiments sévères si jamais les députés de l’opposition font encore échec à la modification de la constitution. Ces propos de ce zélateurs du régime, sont immédiatement suivis par une campagne médiatique au niveau de la presse écrite.
Ici les députés de la minorité et l’ancien Président Yayi Boni sont présentés comme les ennemis de la promotion de la femme. C’est pendant que la minorité parlementaire attendait la création d’une commission en vue de la modification de l’article 26 de la constitution que ces derniers reçoivent la proposition de lois portant amendement de la constitution.
Les autorités parlementaires voulaient de façon éclair engager cet amendement. La minorité parlementaire était disposée à discuter avec les collègues députés sur le déroulement et le contenu. L’He Atchadé rapporte que la minorité à été reçu par le président de L’Assemblée nationale, puis par Bruno Amoussou avec qui les échanges étaient très cordiaux. Mais le déclic est venu de la rencontre avec le président du bloc de la majorité parlementaire, BMP, Jean Michel Abimbola. Selon l’He Atchadé, ce dernier a expliqué aux députés de la minorité que c’est lui qui a le dernier mot dans le cadre des négociations et que le texte à considérer est celui qu’il aura arrêté.
Dans cette cacophonie les députés de la minorité ont sollicité l’expertise d’un technicien de la question pour comprendre le texte à eux proposé. C’est pendant que ces députés sont dans l’attente de la réponse qu’il ont appris la tenue manu militari de la session sur l’amendement de la constitution. C’est donc au vu de l’empressement avec lequel les autorités parlementaires tenaient à procéder à l’amendement de la constitution que les députés de la minorité ont opté de voter contre sa prise en considération et à son adoption.
Ce faisant, les députés de la minorité parlementaire selon He Atchadé appuyé par l’He Valentin Djènontin, ont voulu laisser le peuple lui-même décider de cet amendement de la constitution qui est selon eux un texte d’une importance pour le pays.
» Nous sommes les représentants du peuple, mais c’est tout le peuple qui est souverain » à laissé entendre le porte-parole des Fcbe.
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