Patrice Talon a accordé une interview à la presse nationale à la veille de la célébration des festivités de l’indépendance. Au cours de cet entretien diffusé sur la télévision nationale (Ortb), le chef de l’Etat a été interpellé sur la mort du jeune Jean-Eudes Laourou . L’enfant avait passé l’arme à gauche pour défaut d’évacuation sanitaire.Patrice Talon a fait savoir que c’est un sujet qu’il ne souhaitait pas évoquer en public. Cependant, estime-t-il il est important d’user de la pédagogie pour se faire comprendre. Pour le numéro 1 béninois, la vie n’est pas éternelle .Le créateur qui donne la vie ne donne pas à tout le monde les mêmes échéances.
« Dans un pays comme le nôtre qui a des moyens si réduits et qui doit consacrer le peu disponible à l’ensemble des 11 millions de béninois que nous sommes, nous sommes tenus de faire des choix. Est-ce que nous pouvons consacrer 1 milliard de FCFA aux soins d’une seule personne alors que avec ces sous on peut soigner un million de personnes » a lancé Patrice Talon à l’endroit des journalistes. Selon lui, le gouvernement est obligé de gérer avec parcimonie les ressources dont il dispose.
Quand l’Etat a déjà dépensé des dizaines de millions sur un malade et qu’il doit encore débourser « 200, 300, 400 millions de FCFA » pour soigner le même patient alors que les chances de survie de ce dernier sont minces, il doit faire un choix, croit savoir Patrice Talon .Selon lui, Il vaut mieux sauver rapidement les personnes qui ont besoin de dix fois moins de ressources avec des chances de survie élevées.
Ensuite l’Etat essayera de rassembler les moyens nécessaires pour secourir le malade dont les soins sont extrêmement coûteux. « Si les moyens n’arrivent pas malheureusement, il peut arriver un drame qui parfois est inévitable » conclut le numéro 1 Béninois.
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