L’ex première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, incarcéré depuis 07 ans, après les violences postélectorales de 2010 et 2011, est maintenant libre, depuis quelques jours.La nouvelle, a fait l’effet d’une bombe il y a quelques jours. 800 détenus, dont Simone Gbagbo, ont bénéficié d’une amnistie, accordé par le chef d’État Ivoirien, Alassane Dramane Ouattara. La nouvelle a vite fait le tour de l’opinion, et beaucoup de sympathisants de l’ancienne première dame ont exulté. Mais, il faut dire aussi, que cette grâce, accordé par le président Ouattara, n’a pas été du goût, de tout le monde. Après cette décision, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme se sont insurgés contre l’initiative du président ivoirien. Ces organisations, qu’elles soient nationales, ou internationales portaient le même message. Les personnes, accusés de crimes contre l’humanité ne devraient pas être libérées.
Simone Gbagbo, a donc vu les charges qui pesaient contre elle, abandonnés par la justice ivoirienne. Mais sur le plan international, elle pourrait très rapidement, être inquiétée. Elle fait l’objet, d’un mandat d’arrêt émis par la Cour Pénale Internationale. Selon les plus hauts cadres du tribunal international, l’amnistie, accordée à Simone Gbagbo, n’entrave à rien la procédure déclenchée par la CPI.
Les représentants de l’organisme international, espèrent que les autorités ivoiriennes, respecteront les différents traités internationaux, notamment les traités du statut de Rome, portants, conditions d’extradition à la Haye. Les responsables de la CPI, sont confiants, quant à l’exécution du mandat d’arrêt international contre Simone Gbagbo.
Pour cela, la CPI compte menée, des discussions franches avec le gouvernement ivoirien, afin que le pays puisse respecter ses obligations en vertu du doit international. Simone Gbagbo, n’est donc pas encore sorti de l’auberge
Amnistie de Simone Gbagbo : des organisations critiquent Ouattara
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