Au Gabon, les forces de sécurité qui rackettent les populations verront bientôt le président Bongo sur leur chemin.
Dans un entretien télévisé, Ali Bongo leur donne quelques mois pour « arrêter le plus rapidement possible » avec cette pratique. Il faut dire qu’au Gabon les chauffeurs de taxi commencent par en avoir ras-le-bol des pots de vin exigés par les gendarmes et policiers. Cette déclaration du président Gabonais devrait semble-t-il les apaiser. Outre la question du racket, Ali Bongo a aussi promis d’accélérer la réforme du code pénal. Il entend inclure dans ce document les nouveaux délits parce qu’affirme-t-il, des « jeunes qui ont commis de petits délits » écopent de 5 à 6 ans de prison et cohabitent avec de « grands criminels ».De plus « certaines peines sont trop douces » de son point de vue.
Il faut savoir que Libreville, la capitale du pays possède une prison construite depuis plus de 50 ans. Ce pénitencier abrite actuellement plus de 2 000 prisonniers alors qu’il devrait en héberger moins de 500. Ali Bongo s’est par ailleurs réjoui de la mise en œuvre du plan de diversification de l’économie du pays après la chute des cours du pétrole en 2015. Il s’est aussi félicité des mesures de réduction des salaires.
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