Le Gabon, vit ses derniers mois, de vives tensions sur le plan politique. En effet, depuis la réélection contestée d’Ali Bongo à la tête du pays, c’est tout le paysage politique qui a connu un bouleversement.Mais, depuis un certain moment, le président de la République Gabonaise, doit faire face à une situation, beaucoup plus urgente et préoccupante. Selon un rapport, de l’agence de notation financière Fitch, le Gabon sera confronté dans les prochains mois à de nombreux troubles sociaux. Le rapport indique, que suite à la décision du président, de réduire drastiquement les postes dans la fonction publique, cela, va déclencher une série de contestations au sein de la société. Confronté à la baisse du prix du pétrole, sur le marché international, le petit pays doit faire face à une difficile conjoncture économique.
Pour pallier cette crise, le gouvernement avait décidé d’effectuer des réductions importantes de budget, dans le secteur public, notamment au niveau des salaires. Toute chose, qui selon l’agence de notation financière risque de mettre le feu aux poudres. Ali Bongo, se trouve donc, dos au mur, car ses décisions impopulaires, jouent à l’avantage de l’opposition, qui pourrait profiter de la situation pour réaliser un bon score aux prochaines élections législatives qui auront lieu dans peu de temps.
L’instabilité politique, et social freine les investissement
Le rapport de Fitch, n’est pas du tout reluisant pour les autorités gabonaises. Dans ses conclusions, il est stipulé que le climat qui prévaut actuellement au Gabon, freine les investissements. En effet, l’instabilité politique, décourage les potentiels investisseurs. Les troubles sociaux qui s’annoncent, empêcheront les autorités gabonaises de mener à bien des réformes, dans le but de favoriser le climat des affaires, et de diversifier un peu plus, l’économie, afin de la rendre moins dépendante du pétrole.
Fitch, affirme aussi que le pays connaîtra dans les mois à venir, de graves crises politiques. L’agence, a même revu à la hausse l’indice de risque politique à court terme du pays qui, sur une échelle de 100, passe de 58,8 à 57,5. Vu ces perspectives inquiétantes, nul doute qu’Ali Bongo et son équipe gouvernementale, doivent vite passer à l’action, afin d’éviter que le pire ne se produise
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