Au Nigéria, Muhammadu Buhari se retrouve de plus en plus esseulé après que de nombreux élus aient décidé de quitter l’APC, le parti actuellement au pouvoir, afin de rejoindre les rangs de l’opposition.Les dissensions au sein du parti politique du président Buhari commencent à agacer et à faire réagir. En effet, il y a quelques semaines, pas moins de 14 sénateurs et 37 députés ont décidé de quitter l’APC (le Congrès des progressistes), au dernier jour de la session parlementaire. Face à un tel mouvement de départs, le président ne s’est pas montré très inquiet, assurant que l’APC disposait de multiples autres ressources.
Cependant, force est de constater que la situation se durcit de plus en plus pour le président actuel, à six mois seulement des prochaines élections présidentielles. Récemment, c’est le président du Sénat nigérian, Bukola Sakari, qui a décidé de quitter les rangs de l’APC afin de rejoindre ceux de l’opposition, sans donner de véritables raisons, assurant simplement avoir mûrement réfléchi à sa décision. Mais ce n’est pas tout puisque mercredi dernier, ce sont Aminu Tambuwai, gouverneur d’un État du Nord du Nigeria ainsi qu’un porte-parole du parti actuellement au pouvoir, qui ont décidé de suivre le mouvement, annonçant leur départ de l’APC.
Ces « frondeurs », ayant récemment décidé de rejoindre les rangs de l’opposition, ont quitté le PDP en 2015, à la suite du dernier scrutin. Aujourd’hui, ceux-ci retrouvent donc leur parti d’origine, dans un drôle de jeu politique qui pourrait coûter cher à Muhammadu Buhari.
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