Au terme d’un long combat, qui l’a vu envisager plusieurs cas de figures, pour tenter de rentrer au pays à temps, afin de pouvoir déposer sa candidature, pour la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi, n’a finalement pas eu gain de cause.C’est l’un des feuilletons politiques, les plus suivis en République Démocratique du Congo. Depuis maintenant quelques années, Moïse Katumbi, ronge son frein très loin de ses terres. Cité dans plusieurs affaires judiciaires, de la part du pouvoir congolais, et craignant à un moment donné pour sa vie, l’ancien gouverneur du Katanga, s’est depuis exilé en Europe. La prochaine élection présidentielle, s’est pour bientôt, et les dépôts des candidatures, ont pris fin le 8 août dernier. Il faut dire, que le richissime homme d’affaires, à jouer son va-tout durant cette période. En effet, Moïse Katumbi était déterminé à rentrer au pays pour pouvoir déposer son dossier de candidature.
Et il faut dire, qu’il a tout fait pour. Mais les autorités congolaises, ont trouvé à chaque fois, un argument pour l’empêcher de revenir au pays. Le point d’orgue, fut l’atterrissage raté à l’aéroport de Lubumbashi, de l’avion qui ramenait Moïse Katumbi, au Congo Kinshassa.
Les autorités locales, n’ont pas autorisé l’avion qui transportait l’illustre passager à atterrir, arguant le prétexte que l’avion n’a jamais fait de demande d’atterrissage à Lubumbashi. Katumbi, s’est insurgé contre ce prétexte, qu’il a qualifié de fallacieux et affirmé, qu’il avait pris toutes les dispositions nécessaires, afin de pouvoir atterrir.
La demande d’atterrissage a bel et bien été introduite par ses représentants, auprès des autorités congolaises. Une seule chose, peut expliquer cet acharnement, selon lui. Le pouvoir actuel a peur que Moïse Katumbi fasse son retour au pays à quelques mois de la présidentielle.
Le plan d’une candidature unique au sein de l’opposition
Interrogé par la radio Rfi sur ses chances de pouvoir participer à la prochaine élection présidentielle, Moïse Katumbi, se dit toujours optimiste quant à ses chances de pouvoir participer au prochain scrutin à venir.
S’affirmant être victime de multiple persécution dans le but de l’achever politiquement, Katumbi, n’a pas exclut l’idée de se ranger, derrière une candidature unique de l’opposition.
Pour lui, peu importe le candidat que l’opposition choisira . Il n’écarte pas la possibilité que ce soit lui, ce candidat. Dans tous les cas, il se rangera derrière la décision finale de l’opposition. L’important pour lui, c’est que l’opposition d’oit être unie et solidaire afin de faire très bonne figure, à la prochaine élection présidentielle.
Répondre à François mbayo tamba Annuler la réponse