La prochaine élection présidentielle, au Congo Kinshasa, revêt plusieurs enjeux, qui vont s’avérer cruciaux pour l’avenir du pays.Depuis l’annonce, de Joseph Kabila, de ne plus briguer un autre mandat, à la tête du pays, les principaux leaders des partis de l’opposition sont remontés à bloc, et affichent une unité historique. Moïse Katumbi, n’est toujours pas autorisé à rentrer au pays et l’opposition, compte bien présenter un unique candidat à la prochaine présidentielle. Quant à la majorité présidentielle, c’est Emmanuel Ramazani Shadary, qui a été choisi, pour briguer la magistrature suprême. Des voix, commencent à s’élever, pour dénoncer le fait, que même, si Joseph Kabila n’est pas candidat, il n’en reste pas moins, que son ombre va planer sur le processus électoral.
Selon des acteurs de la société civile congolaise, tous les ingrédients ne sont pas encore réunis, pour organiser des élections assez crédibles pour le peuple congolais. De nombreux manquements, subsisteraient donc, et pourraient entraver le bon déroulement du prochain scrutin présidentiel. C’est dans ce climat, assez tendu, qu’une délégation, avec à sa tête, l’ancien président sud-africain Tabo Mbeki, a été désignée, par la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), pour suivre le processus électoral en cours, au Congo Kinshassa. La SADC, prend donc les devants, pour s’assurer que le processus électoral sera bien mené et que, Joseph Kabila, n’aura aucun rôle a joué, dans ce processus.
Tabo Mbeki, se voit ainsi confier une lourde tâche. Se porter garant, à l’organisation d’une élection crédible, au Congo Kinshassa. Il faut dire, que l’ancien président, est rompu à la tâche, car il avait déjà été sollicité dans le passé, pour mener à bien, des négociations entre les différents acteurs politiques congolais, permettant ainsi, d’aboutir à des accords, qui ont mis fin à la guerre, qui faisait rage au Congo, au début des années 2000. Le contexte est tout aussi complexe aujourd’hui, et Mbeki, devra user de ses compétences, de diplomate pour éviter des montées de tensions.
Mais d’après un site congolais, les autorités du pays ont rejeté le choix de M. Mbeki comme médiateur. Pour l’heure aucune information officielle sur le sujet.
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