L’Union Sociale Libérale a donné une conférence de presse ce jeudi 27 septembre à son siège à Cotonou. André Dassoundo, le délégué général du parti et l’avocat de Sébastien Ajavon, Me Kato Atita, se sont prononcés sur la convocation adressée à leur champion par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).D’entrée de jeu, le délégué général de l’Usl a levé l’équivoque sur l’objet de la convocation adressée au président Sébastien Ajavon. Selon André Dassoundo, il s’agit bel et bien de l’affaire cocaïne. « C’est écrit sur la convocation transmise par l’huissier » affirme t-il. Pour Me Kato Atita, le jugement du tribunal de première instance de Cotonou a relaxé purement et simplement les Sieurs Tolodji, Yélouassi et Nestor Ajavon dans l’affaire cocaïne. Le président d’honneur de l’Usl a quant à lui été relaxé au bénéfice du doute.
« C’est (donc) un droit acquis qu’aucune juridiction (fut-elle d’exception) ne saurait leur arracher » explique Me Kato Atita. A l’en croire, « Ceux qui ont amené le dossier à la Criet ont oublié la notion du droit acquis ».Par ailleurs , il fait remarquer que personne n’a fait appel de la décision du tribunal de première instance de Cotonou dans les formes requises.
Le procureur de la république a toutefois fait un « appel bancal qui devrait logiquement conduire vers la Cour d’appel. Il n’existe pas dans l’organigramme judiciaire, une autre juridiction qui peut connaitre de cet appel que la Cour d’appel de Cotonou » clarifie t-il. Prenant la parole à son tour, le délégué général de l’Usl lève un coin de voile sur l’objectif poursuivi par ceux qui ont convoqué le président Ajavon.
A l’en croire, il ne s’agit pas d’amener Sébastien Ajavon à répondre à quelque infraction que ce soit. L’objectif, c’est d’empêcher leur champion d’aller aux prochaines élections. Pour conclure il laisse entendre ceci : « Nous avons appris avec persistance que avant la fin de l’année, le président Ajavon doit être arrêté ».
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