Au Burkina Faso, l’opposition a récemment organisé une marche afin de protester contre l’absence de mesure prise par le gouvernement afin de lutter de manière efficace et pérenne contre l’insécurité et les menaces terroristes.Au Burkina Faso, la gronde grimpe et le ras-le-bol s’intensifie. En effet, c’est à l’initiative de l’opposition que des centaines de personnes se sont récemment réunies dans les rues de Ouagadougou, la capitale du pays, afin de demander au gouvernement Kabore d’engager des mesures concrètes afin de lutter contre la gangrène qu’est le terrorisme.
Le gouvernement, accusé de « tâtonnements et d’improvisations »
Regrettant de vivre dans l’insécurité et le terrorisme, les manifestants ont estimé que le pays, actuellement en danger, était sur le point de vaciller. La sécurité des Burkinabé ne serait d’ailleurs plus garantie.
Zéphyrin Diabré, chef de l’opposition, accuse d’ailleurs le gouvernement d’avoir joué un grand rôle dans cette finalité, pointant du doigt des « tâtonnements et des improvisations ».
Pour sa part, Siaka Coulibaly, porte-parole des organisations de la société civile au Burkina Faso a confirmé que le « diagnostic clinique » du pays était aujourd’hui engagé.
Un sentiment d’insécurité qui dure depuis 2015
Depuis le premier trimestre 2015, le Burkina Faso est régulièrement en proie à des attaques djihadistes. Frontalier du Mali et du Niger, le pays se trouve ainsi pris en tenaille et les politiques ne semblent plus être en mesure d’apporter une réponse claire et définitive à la menace terroriste.
Le nord et l’est du pays sont les régions principalement touchées par ces attaques. La capitale elle, a d’ores et déjà été atteinte à trois reprises, pour un terrible bilan de 118 victimes, dont 70 civils.
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