Le Front pour un Sursaut Patriotique a organisé ce matin une conférence de presse à la Bourse du travail à Cotonou. Au nombre des sujets abordés par les ténors de ce mouvement politique, les récentes lois votées par les députés à l’Assemblée nationale. Le Front pour un Sursaut Patriotique est vent debout contre le nouveau code électoral, la loi portant charte des partis politiques et la loi encadrant le droit de grève au Bénin. Pour ce mouvement politique ces différents textes réduisent les couches populaires au seul rôle d’électeurs. « Les classes et couches populaires qui produisent l’essentiel de la richesse nationale et qui sont porteuses des aspirations et idées novatrices et progressistes sont réduites au seul rôle d’électeurs sans aucun droit de représentation. Après leur avoir enlevé tout droit de représentation politique, la dictature autocratique leur enlève tout droit réel de réclamation et toute liberté de protestation et d’expression de leurs aspirations » a déclaré le porte-parole du FSP Jean Kokou Zounon.
Pour lui, le code électoral ne peut exiger du candidat à la présidentielle une caution de 250 millions surtout que le Smig au Bénin est de 40 mille FCFA. Il pense que les candidats qui représentent les couches populaires et même la classe moyenne ne peuvent s’acquitter de cette caution financière. En définitive, l’assainissement du système économique ou partisan proclamé par le régime en place se révèle comme une volonté forcenée d’asservissement du peuple au service d’un pouvoir clanique, accapareur et mafieux.
La rigueur dont fait montre ce dernier , se révèle comme une brutalité bestiale contre les travailleurs et le peuple, pour couvrir le mensonge et la tricherie dans tous les domaines dans le but de piller d’avantage les ressources publiques selon Jean Kokou Zounon.
Laisser un commentaire