Des experts de l’ONU dans un rapport publié Mercredi, accusait le régime de Nkurunziza d’exactions et d’appels récurrents à la haine, l’homme fort du Burundi s’en défend et juge que ces accusations sont infondées.La Commission d’enquête sur le Burundi a été créée le 30 septembre 2016 et est dirigée depuis février par Mr Doudou Diène. Elle a rapporté , ce mercredi, que le référendum constitutionnel organisé en mai 2018 et la campagne pour les élections à venir en 2020 ont en particulier donné lieu à exécutions sommaires, disparitions forcées, détentions arbitraires, tortures et violences sexuelles à l’encontre des personnes soupçonnées de s’opposer au gouvernement ou de ne pas partager la ligne du parti au pouvoir.
La Commission fonde ses conclusions sur quelque 900 témoignages de victimes de violations des droits de l’homme, de témoins et d’auteurs présumés de tels actes, dont plus de 400 recueillis au cours de l’année écoulée. A défaut d’avoir obtenu accès au territoire burundais, la Commission a notamment basé son enquête sur la base d’informations recueillies auprès de réfugiés burundais dans les pays voisins mais également d’entretiens menés par la Commission avec des personnes à l’intérieur du pays par téléphone.
Le gouvernement du Burundi qui a refusé tout dialogue et toute coopération avec la Commission d’enquête, a opposé dès la publication du rapport, par l’intermédiaire de son porte-parole, Jean-Claude Karerwa Ndenzako, un démenti formel aux allégations mensongères dudit rapport et défie la commission d’apporter des preuves à ses conclusions.
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