Au Royaume-Uni, les grandes entreprises du secteur automobile commencent visiblement à s’inquiéter de la possibilité d’un Brexit sans accord sur les importations-exportations. Celles-ci menacent.Le Brexit risque de causer de nombreux dégâts. En effet, le constructeur automobile japonais Toyota a récemment menacé de suspendre les activités d’une de ses usines britanniques si un Brexit sans accord sur les importations-exportations venait à être confirmé. Basée à Burnaston, cette usine produit environ 150,000 voitures par an, dont 90 % sont destinées à être vendues un peu partout en Europe.
Une hausse des coûts pour une perte de compétitivité
Le surcoût imposé par de nouvelles taxes à l’import-export pourrait faire grimper le prix des véhicules vendus et de fait, faire chuter les ventes. Cette usine devait en outre, assembler la nouvelle Auris, dernière venue dans les rangs de la marque japonaise. Problème, la perte de compétitivité engendrée par ces taxations menace directement l’usine et des milliers d’emplois.
Ce n’est pas la première fois que les grands patrons du secteur de l’automobile mettent la pression sur le gouvernement britannique. Au mois de juillet dernier, déjà, la société Jaguar Land Rover a confirmé qu’elle songeait à réduire ses implantations au Royaume-Uni, tandis que le constructeur allemand BMW a carrément annoncé que son usine de fabrication de la Mini, fermerait ses portes durant quatre semaines en cas d’accord sur un Brexit sans négociations. Inquiet, le marché commence à se mettre en rang afin de ne pas trop subir les conséquences d’une telle décision.
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