Le projet de réforme foncière, voulu par le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa, a beaucoup fait parler au sein de l’opinion nationale et internationale.Ce projet de réforme, avait vu le jour, il y a quelques mois. Par cet acte, le successeur de Jacob Zuma, voulait « réparer une injustice historique grave », qui a été faite contre la population noire durant le régime d’apartheid, et la période coloniale. Il faut dire, que cette réforme a déplu à certains dirigeants internationaux, notamment le président américain, Donald Trump. Le locataire de la maison blanche, avait porté un regard très critique sur ce projet de réforme foncière.
Actuellement, la minorité blanche en Afrique du Sud possède 72% des fermes, contre 4% pour la majorité noire. Face aux critiques du président américain, Ramaphosa, avait réagi, et se prononça en ces termes:
« L’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, elle n’appartient pas à Donald Trump,qu’il s’occupe de son Amérique, nous nous occuperons de l’Afrique du Sud »
Aucune craintes concernant des sanctions
Déterminé à mener à bien la réforme foncière, qui prévoit des expropriations sans indemnisation au profit de la population noire, le président de l’Afrique du Sud ne craint pas de sanctions internationales. S’exprimant devant le parlement, il dira:
« Je n’ai aucune raison de croire qu’un pays punira l’Afrique du Sud si nous prenons des décisions qui sont constitutionnelles, légales et respectent le droit international »
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