Le Président français donne une suite à sa promesse, en novembre dernier de lever les verrous diplomatiques et administratifs qui empêchait l’instruction du dossier de l’assassinat de l’ancien chef d’état burkinabé.Thomas Sankara, icône anticolonialiste et panafricaine, a été assassiné le 15 octobre 1987. Les circonstances de sa mort n’ont toujours pas été établies. Une enquête a été ouverte le 29 septembre 1997 à Ouagadougou suite à la plainte de la veuve Mariam Sankara qui, avec ses deux fils, s’était constituée partie civile. Lors de sa rencontre avec les étudiants, à Ouagadougou au Burkina Faso, le mardi 28 novembre 2017, le Président Emmanuel Macron avait déclaré qu’il avait« pris la décision que tous les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, … couvertes par le secret national soient déclassifiés et consultés en réponse aux demandes de la justice burkinabè ». Bientôt un an après cette déclaration, et seulement « Une partie des archives a déjà été déclassifiée mais n’a pas encore été transmise à la justice burkinabé», Ils seront «transmis dans les jours à venir au juge qui instruit le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara» assure une source diplomatique.
Après la promesse du président français Emmanuel Macron de déclassifier les documents « secret défense » sur l’assassinat de Thomas Sankara, le juge français Cyril Paquaux, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) a été désigné par le juge burkinabè François Yaméogo, pour exécuter la commission rogatoire internationale demandée en octobre 2016, en même temps que la levée du secret défense.
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