Devenu le véritable symbole de la lutte contre les violences policières après avoir été pris à parti par quatre représentants des forces de l’ordre, Théo est aujourd’hui soupçonné de fraude aux aides publiques.Véritable symbole contre les violences policières, Théo Luhaka est effectivement soupçonné par les forces de l’ordre d’avoir pris part à une vaste fraude aux aides publiques accordées dans le cadre de la mise en place du programme « emplois d’avenir ».
Âgé d’une vingtaine d’années, ce dernier a été mis en examen le 31 juillet dernier pour « abus de confiance, faux et usage de faux, escroquerie en bande organisée au préjudice d’un organisme chargé d’une mission de service public » avant d’être finalement remis en liberté.
Théo aurait touché 50.000 euros
L’enquête sur ces soupçons de fraude a débuté en 2016, quelques mois avant l’agression dont le jeune Théo sera la terrible victime. À l’époque, la justice soupçonne le frère de Théo d’avoir organisé une fraude dont la valeur est estimée à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Si l’affaire semble s’étendre à des dizaines d’associations et petites sociétés, c’est Aulnay Events, l’entreprise créée et gérée par Mickaël Luhaka, le frère de Théo, qui retiendra toutes les attentions puisque celle-ci a touché environ 640.000 euros d’aides publiques.
Théo, lui, aurait ainsi pris part à cette escroquerie, bien qu’il n’ait absolument rien à faire dans la gestion de la société, puisque de grosses sommes d’argent seraient passées entre ses comptes. Selon une source proche de l’enquête, ce dernier aurait d’ailleurs perçu 50.000 euros. Son avocat lui, assure que cet argent correspond à du « travail effectif » et que son client n’a rien à voir faire dans cette affaire d’escroquerie.
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