Au Gabon, les recours pré ou post-électoraux sont désormais payants. Une décision saluée par le Bloc Démocratique Chrétien d’Ali Bongo, qui estime que cela permettra de stopper les demandes fantaisistes.Au Gabon, les recours pré ou post-électoraux auront désormais un coût. Ainsi, dans le cadre d’un recours lié à une élection présidentielle, il faudra dépenser pas moins de 5 millions de FCFA, tandis que le tarif des requêtes concernant les élections législatives et locales, se situe à 500,000 FCFA. Une décision voulue après que des centaines de plaintes aient été déposées à l’occasion de ces dernières élections.
Une décision qui ne fait pas l’unanimité
Sous la pression, la présidente du Centre gabonais des élections décide ainsi de rendre ces recours auprès des médiateurs qu’elle préside, payant. Une décision qui aura fortement surpris l’opinion, mais qui s’explique assez facilement. En effet, en l’espace de quelques jours, pas moins de 146 plaintes se seraient retrouvées sur les bureaux de la Cour constitutionnelle. La raison ? Tous contestaient les nominations faites des personnalités politiques à élire, certains comme Richard Moulomba Mombo, le président de l’Alliance pour la Renaissance Nationale, estimant que les élus ont été choisis grâce à leur argent.
Les élections gabonaise, censées déterminer qui sera élu au Parlement ou dans les Conseils municipaux, ont donc pris une drôle de tournure suite à cette annonce. Du côté du parti d’Ali Bongo, on semble estimé que cette décision est juste et devrait permettre de mettre fin « aux recours fantaisistes » dont le seul et l’unique but serait de déstabiliser le Bloc Démocratique Chrétien.
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