La Cour pénale internationale passe décidément de sales moments ces dernières semaines. En prise avec des procès retentissants tels que ceux du congolais Jean-Pierre Bemba, et de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, elle doit faire face à la défiance de plusieurs pays. Ceux qui ont suivi l’actualité de la Cour pénale internationale, n’ont sûrement pas raté cela. La CPI fait face depuis quelques années à la défiance de nombreux internautes, notamment africains, mais aussi d’Etats sur le continent noir. C’est donc avec surprise, que beaucoup ont accueilli l’arrivée des Etats-Unis du président Donald Trump dans cette liste restreinte. Si les raisons des frondeurs ne sont pas les mêmes et leurs statuts non plus, l’administration américaine a réellement fait sensation au sein de ce cercle.
La RDC menace à son tour
Sur le continent africain, la RDC semble se rebeller contre l’instance judiciaire via un communiqué rendu public il y a quelques heures. Dans ce communiqué, le pouvoir Kabila menace de retirer son pays de la CPI : « En conséquence, la RDC, qui en son temps avait contribué significativement à l’élaboration du statut de Rome portant création de CPI et , ensuite, à la mise en oeuvre de celle – ci, n’exclut point, en désespoir de cause , de s’en retirer. » préviennent les autorités du pays qui attendent avec impatience le verdict de la CPI dans le procès de Jean-Pierre Bemba pour subornation de témoins. Pour justifier la déclaration, le pouvoir accuse la Cour pénale internationale d’être sensible aux pressions de certains Etats (qu’il ne nomme pas).
Une nouvelle pression donc sur la Cour qui avait récemment affirmé ne pas être impressionnée par les menaces de l’administration Trump.
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