il y a quelques jours, en République Démocratique du Congo, la commission nationale indépendante, faisait sortir une liste de candidats recalés pour la prochaine élection présidentielle.Parmi ces candidats, figurait Jean-Pierre Bemba, leader du mouvement de libération du Congo (MLC). Après la publication de cette liste par la CENI, c’est la cour constitutionnelle qui est venue confirmer l’inéligibilité de Bemba. L’institution a mis en avant la procédure dont fait l’objet l’ancien vice-président par la Cour Pénale Internationale pour l’écarter définitivement. Rappelons que le leader du MLC, est poursuivi par la CPI, pour subornation de témoins.
S’exprimant sur une chaîne de télévision internationale, il s’est insurgé contre son inéligibilité. Il a aussi comparé la prochaine élection présidentielle à une parodie. Bemba a dénoncé l’instrumentalisation de la justice. Il se dit être victime de calculs politiques de la part du pouvoir en place. Selon lui, le pouvoir actuel veut écarter tous les candidats sérieux, de la course à la présidentielle.
Une nouvelle donne pour l’opposition
L’opposition affichait une unité que rien ne pouvait ébranler. Et la perspective d’une candidature unique était l’option numéro 1. Avec cette décision de la cour constitutionnelle, le MLC et les principaux partis de l’opposition vont devoir affûter leurs plans pour faire bonne figure à la prochaine élection présidentielle.
On se rappelle que bien avant la publication de la liste des candidats recalés par la CENI, les leaders de l’opposition étaient montés au créneau pour mettre en garde contre toutes tentatives d’immixtion des politiques dans le processus électoral. Ils avaient menacé à l’époque de descendre dans les rues pour manifester. Face à la situation actuelle, reste à savoir s’ils passeront à l’action
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