Santé: « Androcur », un médicament utilisé comme contraceptif soupçonné de causer un cancer

L’Androcur, un médicament utilisé par de nombreuses femmes comme contraceptif par exemple, serait en fait relativement dangereux pour la santé, favorisant le développement du cancer du cerveau.Nouveau scandale en vue pour le monde de la santé ? En effet, après les révélations en chaîne concernant les effets secondaires néfastes de certains médicaments comme le Médiator, la Dépakine ou encore le Levothyrox, un nouveau nom pourrait s’inscrire sur la liste. Ainsi, selon le journal français, L’Express, l’Androcur, un progestatif prescrit et utilisé depuis les années 80, provoquerait ou du moins, favoriserait le développement de tumeurs au cerveau, tumeurs aux conséquences relativement néfastes pour la personne qui est amenée à la développer. 

Prescrit de manière générale aux femmes contre l’hirsutisme, ce médicament peut également être utilisé afin de lutter contre l’acné, l’endométriose ou encore servir de contraceptif. Une situation compliquée qui peut toucher énormément de personnes.

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Un risque connu depuis 10 ans maintenant

C’est notamment le cas de Marlène Vault, 39 ans, qui a été diagnostiquée d’une tumeur après avoir été prise de soudaine difficulté d’élocution. Suite à un rapide examen, son médecin traitant fait un lien direct avec l’Androcur, médicament qu’elle prend de manière régulière depuis 2005. Heureusement pour cette dernière, elle a pu être opérée assez rapidement. Cependant, une telle maladie accompagnée d’une opération assez lourde laisse des séquelles. Résultat, Marlène souffre désormais d’épilepsie et de troubles de la mémoire. Une mésaventure qu’elle a souhaité partager sur les réseaux sociaux en créant notamment un groupe d’entraide et d’information. En quelques jours, Marlène a été contactée par plusieurs personnes.

Une récente étude a d’ailleurs permis de mettre à jour un véritable lien de cause à effet entre la consommation régulière d’Androcur et ses conséquences. Conséquences ? Selon l’Assurance maladie, chez une femme traitée à l’Androcur sur une période de plus de six mois, le risque de développer un cancer du cerveau est multiplié par 7. Ce taux atteint les x2 si la durée du traitement dépasse les cinq ans.

 Un risque pourtant connu depuis 2008 puisqu’une première alerte a été lancée par les autorités. Problème ? Entre 2007 et 2015, près de 500 personnes se sont vues prescrire de l’Androcur. Un sérieux problème de communication de l’information se pose donc et les autorités sanitaires vont être amenées à revoir certains dysfonctionnements. 

Une réponse

  1. Avatar de The Atlantean
    The Atlantean

    J’ignore si notre pauvre Bénin est à la hauteur de mener des recherches ou tests sur tous les produits contraceptifs utilisés au Bénin. Je me demande pourquoi le pays se fie largement aux produits pharmaceutiques européens? Le pays devrait commencer à mettre au point un centre qualifié de travailler en collaboration avec les centres hôspitalers (Hôpitaux). Les 80% des produits pharmaceutiques proviennent des herbes, et l’Afrique en dispose de ces herbes en grande quantité. Pourquoi l’Afrique ou le Bénin ne peut pas mettre en oeuvre les herbes médicinales dont nous disposons? Zimbabwe dispose de ce centre. Les vieux des villages connaissent le secret des herbes médicinales. Il est grand temps que le Bénin commence à explorer les herbes médicinales qui serviront le peuple.

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