Après la dernière attaque de la base militaire syrienne par les militaires américains et leurs alliés européens, on croyait la menace d’une nouvelle représaille écartée. Mais semble-t-il il n’en est rienLe président Donald Trump n’a pas voulu que son administration reste silencieuse face à l’imminence d’une attaque contre la ville d’Idleb. Considérée comme le dernier bastion des terroristes sur le sol syrien par le pouvoir de Bachar el-Assad, ce dernier ne veut pas épargné la cité. Il y a quelques jours, le président américain lançait un avertissement à la Russie et à son allié iranien d’une potentielle tragédie en cas d’attaque de la ville.
Cette fois-ci son administration menace clairement le président Bachar el-Assad. Lors d’une rencontre avec les journalistes, Jim Mattis, secrétaire d’état américain à la défense a tenu à faire passer un message sans équivoque : « À Idleb, nous suivons de très près les agissements du régime Assad, soutenu et incité par les Iraniens et les Russes (…) Aujourd’hui, nous avons zéro preuve d’une quelconque capacité chimique de l’opposition syrienne, quoiqu’en dise la Russie (…) M. Bachar est prévenu. La première fois, il a perdu 17% de ses avions au nez pointu (…) Il est prévenu, on va voir s’il a appris sa leçon» a déclaré M. Mattis.
Pour l’heure pas de réaction officielle du côté de la Syrie, ni de ses alliés iraniens et russes.
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