Selon Donald Trump, les relations entre les Etats-Unis et le Canada ne pourront pas repartir de plus belle tant que le traité de l’Aléna reste en l’état. Problème, Trudeau se montre inflexible.Brouille entre le Canada et les États-Unis ? En effet, alors qu’il était interrogé suite à son discours tenu face aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le président américain Donald Trump a confié avoir éconduit le chef du gouvernement canadien, monsieur Justin Trudeau. Une petite déclaration qui prouve que les deux pays entretiennent aujourd’hui des relations plutôt tendues sur fond de désaccord concernant le traité de l’Aléna, qui lie les deux voisins au Mexique, et ce, depuis 1994.
Le traité de l’Aléna, en ligne de mire
Fervent défenseur de ce traité commercial, Trudeau doit aujourd’hui faire face à un Trump offensif, qui assure que l’Aléna fait perdre des millions d’emplois aux Américains, principalement dans le secteur de l’automobile.
Souhaitant – comme à son habitude – revoir certains points, le président américain a d’ores et déjà trouvé un accord avec le Mexique. Résultat, un texte doit être présenté sous peu au Congrès américain, redéfinissant les contours de la relation commerciale entretenue par le Mexique et les États-Unis.
Satisfait d’être tombé d’accord avec son voisin du sud, le président Trump a toutefois regretté que le Canada soit dur en affaires. Résultat ? Les relations entre les deux États en pâtissent.
Trump menace le Canada de nouvelles taxes
De son côté, Trudeau a assuré qu’il était prêt à signer un nouvel accord, si et seulement si, le Canada y trouvait un intérêt certain. À l’occasion d’une conférence de presse tenue mercredi matin, le Premier ministre canadien a ajouté que des discussions étaient engagées, et ce, de manière continue, mais qu’un accord final ne sera trouvé qu’au moment ou ce nouveau traité sera en mesure de servir l’intérêt public.
Enfin, revenant sur la polémique, ce dernier a assuré n’avoir eu aucun problème avec le président Trump, qu’il a même salué quelques minutes avant son discours. Discours au cours duquel le président américain a assuré se tenir prêt à surtaxer certaines voitures importées du Canada afin que des « milliards et des milliards » entrent dans les caisses américaines. Un ton menaçant qui n’a pas fait peur à Justin Trudeau.
En effet, en guise de réponse, le Premier ministre canadien a assuré qu’un accord servant le continent tout entier était encore possible tandis que d’autres alternatives étaient aujourd’hui en train d’être travaillées.
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