Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour Tariq Ramadan. En effet, la défense de ce dernier s’est vue refuser une demande de « mise sous silence ». Résultat, une des plaignantes a obtenu le droit de parler à la presse.Coup dur pour le clan Ramadan dans l’affaire judiciaire portant sur des accusations de viol faites à l’encontre de l’islamologue. En effet, la justice suisse vient de débouter la défense après que celle-ci ait officiellement demandé à ce que la plaignante ne puisse s’exprimer publiquement.Â
Selon eux, le fait que cette dernière puisse parler à la presse pourrait avoir des conséquences négatives sur Tariq Ramadan, mais également sur l’affaire elle-même puisqu’elle pourrait remettre en cause la présomption d’innocence et donc, la régularité globale de la procédure. Problème, la Cour de justice du canton de Genève a estimé que tous les parties étaient libres de s’exprimer où bon leur semble et qu’il n’y avait aucune raison pour obliger l’une des plaignantes à garder le silence.Â
Une nouvelle défaite pour le clan Ramadan après celle intervenue à la suite de la divulgation du rapport d’expertise technologique, démontrant une facette peu connue de l’islamologue et professeur universitaire. Selon ce dernier, Ramadan aurait effectivement usé d’une certaine emprise psychologique afin d’arriver à ses fins. « Je devais rester disponible pour lui à tout moment, il ne voulait pas que je sorte, que je vois des gens. Il m’a complètement endoctriné, progressivement, pour arriver à m’obtenir » expliquait ainsi la plaignante par qui cette étude est arrivée.
Affaire Tariq Ramadan : une accusatrice fait des révélations
Laisser un commentaire