L’Institut Cerco pourrait mettre la clef sous le paillasson dans les prochains jours. Et pour cause,il n’aurait pas d’agrément selon les autorités en charge de l’enseignement supérieur. Dans un message adressé au chef de l’Etat Alain Capo- Chichi, le promoteur de cet établissement, demande à Talon de sauver l’œuvre de sa vie. L’Institut Cerco risque de fermer ses portes. Selon les autorités de l’actuel régime, l’établissement n’a pas d’agrément ce que réfute Alain Capo-Chichi son promoteur. Il appelle le chef de l’Etat à ne pas laisser couler son entreprise. « En tant que père de la nation, je vous prie de ne pas laisser tuer ce que j’ai construit depuis l’âge de 19 ans : Cerco. Cerco, l’Afrique et sa jeunesse, c’est ma vie et mon travail acharné » plaide-t-il . Il demande à Talon ne pas croire ceux qui lui disent que l’Institut Cerco n’a pas d’agrément. « On vous a dit que je n’ai pas d’agrément .Ce n’est pas vrai et je vous prie de demander les textes et décrets qui régissent nos établissements » dit-il .
Le promoteur du Groupe Cerco a par ailleurs exposé les actes officiels qui prouvent que plusieurs diplômes de son établissement ont été homologués par le ministère de l’enseignement supérieur. « Ces actes sont signés des mains du ministre de l’enseignement supérieur en 2015 et du directeur de cabinet en 2016 » précise-t-il. L’homologation est un régime supérieur prévu par le décret 2018-818 et l’Institut Cerco s’y est strictement conformé tant au niveau national (homologation nationale) qu’au niveau du Cames (homologation internationale) ajoute Alain Capo-Chichi.
Il espère que le chef de l’Etat ne fermera pas « la première école privée en Informatique du Bénin et de l’espace Cames ». Une école qui a remporté plusieurs prix tant au Bénin qu’à l’étranger. « Un père doit féliciter les meilleurs enfants pour qu’ils ne se découragent pas. Cette année seule, en dehors du 1er prix des olympiades du Cames, Cerco qui vient d’avoir 20 ans, a remporté 11 prix dont 4 au niveau international. Ne me punissez pas alors que j’ai tenu haut le drapeau du Bénin. .. Je demande pardon à la sœur, la ministre Attanasso, d’écouter les cris de mes étudiants, de mes employés dont certains ont déjà fait 20 ans à mes côtés » supplie-t-il.
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