Dans une interview accordée à la presse, ce mardi 23 octobre, le député Benoît Dégla a félicité le Bloc de la Majorité Parlementaire pour le travail abattu à l’Assemblée nationale.Il a également décerné une palme au pragmatisme de Patrice Talon avant d’évoquer d’autres sujets comme la Criet et sa démission des FCBE. A quelques mois des législatives de 2019, Benoît Dègla salue le dynamisme des députés de la 7 e législature. Il donne une mention spéciale à ses collègues du Bloc de la Majorité Parlementaire (‘BMP), qui n’ont ménagé aucun effort pour voter des lois et ratifier des accords de prêts et de financements. « Nous n’avons pas eu de vacances parlementaires entre la 1ère et la 2ième session ordinaire. Il y avait toujours une loi à étudier et à voter, un accord de ratification à autoriser, et notre rôle au parlement en tant que député du Bmp est d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ses projets et réformes » a-t-il déclaré.
Le député a par ailleurs encensé le mode de gestion de Patrice Talon. A l’en croire, le chef de l’Etat a opté pour une méthode réaliste, pragmatique et loin de tout populisme. Il cherche la solution définitive aux problèmes, de son point de vue. « Si le Pag pouvait s’exécuter au plus à 75% le Bénin en sortira gagnant » a-t-il ajouté. L’ancien ministre n’a pas manqué d’opiner sur l’actualité relative à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme(Criet). Il pense que cette juridiction ne mérite pas le procès qu’on lui fait. « La Cour de répression de crimes économiques et du terrorisme n’est pas orientée vers les opposants au régime » a-t-il affirmé. Pour finir, le député s’est prononcé sur son départ des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE).
Selon ses explications, il fallait prendre le parti du peuple. « Lorsque vous avez été là pendant cinq ans, dix ans, et que quelqu’un d’autre vient et dit : « moi, ce defi, je vais le relever », si vous êtes un homme politique fidèle à la défense des besoins de vos populations, allez-vous tourner dos aux populations que vous dites défendre, pour quelqu’un qui n’a pas pu les satisfaire ? » a lancé le parlementaire aux journalistes. Il dit ne pas regretter son choix parce qu’on ne trahit pas un homme mais un peuple.
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