(Malgré la présence de la police républicaine, des manifestations enregistrées sur place) Au cours du procès du président du patronat béninois, Sébastien Ajavon, dans le rebondissement de l’affaire de « 18 kg de cocaïne », à la CRIET (Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme) à Porto-Novo, il était aisé de constater le redéploiement d’une horde de militaires et policiers républicains armés jusqu’aux dents. C’est un seul homme qui a suscité tout ce redéploiement militaire. Barricades, véhicules à pompe et autres arsenal militaire étaient déployés sur les lieux.
On ignore les vraies raisons de la présence de cet effectif important de forces de l’ordre autour du siège de la CRIET. Tous les passages autour du siège de cette Cour ont été barricadés empêchant les usagers de circuler librement et usagers de rentrer facilement dans le bâtiment. Une situation qui a laissé beaucoup de gens perplexe et qui a même révolté certaines personnes présentes.
Un peu plus loin, c’est-à-dire à quelques centaines de mètres plus loin, on pouvait constater aussi des manifestations d’une centaine de jeunes, affichettes et banderoles avec inscription en mains, scandant des cris et slogans contre le régime du nouveau départ. Ils ont sillonné des artères immédiates de la CRIET et d’autres artères de la ville de Porto-Novo pour mettre en garde le régime au pouvoir. Ils ont par ailleurs dénoncé dans leurs slogans les dérives observées au niveau de la justice de notre pays et l’acharnement contre le président Sébastien Ajavon. Précisons que le procès a été renvoyé au jeudi 18 octobre 2018 prochain.
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