Aux Etats-Unis, de nombreux artistes – dont les représentants du chanteur Prince – demandent au président Trump de ne plus utiliser leurs musiques dans le cadre de ses meetings publics.La famille du défunt chanteur Prince gronde. En effet, celle-ci a demandé au président américain Donald Trump d’arrêter immédiatement d’utiliser les chansons de Prince à l’occasion de ses meetings et autres réunions publiques. Dans les faits, l’équipe Trump aurait utilisé le titre phare « Purple Rain » à l’occasion de plusieurs réunions.
Mick Jagger, Adele, Neil Young… Tous contre Trump
Une demande pas si inédite pour le président américain qui s’est déjà vu signifier par de nombreux artistes dont les Rolling Stones, Adele, Neil Young, Queen voire même Aerosmith, de ne plus utiliser leurs chansons. De son côté, le chanteur Luciano Pavarotti s’était également ému de l’utilisation de son « Nessun Dorma » à l’occasion de la campagne 2016.
La loi, du côté du président américain
Cependant, la loi semble aller dans le sens du président américain qui n’a qu’à obtenir une licence auprès de la société des droits d’auteur afin d’obtenir le droit de diffuser la musique qui lui plaît, sans avoir à en demander l’autorisation aux artistes concernés. Une situation pointée du doigt par Mick Jagger, le leader des Rolling Stones, qui a récemment confirmé que malgré ses multiples demandes, Trump et son équipe pouvaient faire ce qu’ils voulaient.
Il existe cependant un moyen pour les artistes de réussir à interdire l’utilisation de leur musique. En effet, ces derniers doivent prouver que l’utilisation de leur chanson tend à prouver qu’ils soutiennent ledit candidat alors que la réalité est tout autre.
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