Grande-Bretagne : après le Brexit, les européens seront traités comme les autres immigrés

Une fois que le Brexit sera officiel, les européens seront traités par le Royaume-Uni, comme d’autres migrants. Un signe que Londres envisage de mettre fin à la libre circulation des personnes.Les conditions entourant le Brexit commencent à se révéler. Aujourd’hui, mardi 2 octobre, Theresa May a effectivement révélé que le Royaume-Uni allait mettre fin à la libre circulation des personnes sur son sol, qu’elles soient européennes ou non. Résultat, le système d’entrée au Royaume-Uni sera bien plus sélectif qu’avant et mettra en avant les compétences des travailleurs, plus que leur origine.

Le gouvernement, en lutte contre l’immigration

Ce système devrait ainsi permettre à Londres de mieux maîtriser l’immigration et surtout, de limiter l’immigration des personnes peu qualifiées. Une décision qui est tout sauf une surprise puisque, à l’époque de la campagne en faveur du Brexit, Theresa May s’était engagée à réduire le solde migratoire à 100.000 personnes ou moins par an, contre 273.000 en 2016.

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La première ministre entrera un peu plus dans les détails le mercredi 3 octobre, à l’occasion d’une rencontre organisée avec les membres du Parti Conservateur même s’il se murmure que les personnes souhaitant travailler en Grande-Bretagne devront prouver, garantir et attester d’un niveau de revenu assez élevé. Dans les faits, cela permettra au Royaume-Uni de combler les manques à certains postes qualifiés et surtout, de ne pas empêcher les Britanniques d’avoir accès aux emplois demandant moins de compétences qui pouvaient être occupés par les étrangers. 

Décembre 2020, date limite

Aujourd’hui, les citoyens européens sont encore libres de venir s’installer et travailler en Grande-Bretagne, comme ailleurs dans l’UE. Un privilège qui prendra donc fin dès décembre 2020, date à laquelle le Brexit sera effectif. Seul un accord entre Londres et Bruxelles concernant le sort des expatriés européens pourrait permettre d’avoir un accès relativement libre au Royaume-Uni et à son marché du travail. Une idée qui ne semble pour le moment, pas vraiment réalisable, d’autant plus que le gouvernement a confirmé qu’un Livre Blanc sur l’immigration allait bientôt voir le jour alors qu’un projet de loi allait être voté dès 2019. Une loi qui pourrait confirmer les intentions de la dirigeante du Royaume-Uni.

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