L’ancien chef d’état français dans un entretien accordé à la presse nationale française propose une sorte de « New deal » à l’européenne pour sortir le Royaume Uni de l’impasse du Brexit. Nicholas Sarkozy se fait donc l’apôtre du Renouveau Européen. Dans son interview, il déclare qu’une « nouvelle Europe » serait nécessaire, avec une stratégie qui refonderait le traité actuel et reconnaîtrait les préoccupations des États nations en matière d’économie, d’immigration et de fédéralisme.
Un nouveau paradigme, pour empêcher à l’union de commettre l’irréparable en se séparant de « sa deuxième économie ». « Nous sommes en train de perdre la deuxième économie d’Europe, le Royaume-Uni, et nous ne nous intéressons qu’à une seule chose : les conditions du divorce, sans nous demander si ce divorce est évitable. Or, j’ai la conviction qu’il l’est » soutient-il.
Pour éviter ce divorce, l’ancien président propose de mettre sur la table un nouveau traité pour « définir l’Europe de demain et changer profondément les règles du jeu ». Si les Britanniques qui ont voté pour « la sortie » ne se sentent plus en confiance avec « la Vieille Europe » il serait opportun pour l’union de leur proposer d’en construire ensemble « celle de demain ». Car pour lui le départ du Royaume Uni induirait si on y prend garde, un effet boule de neige qui « réveillerait les séparatismes » et pourrait « tout emporter » sonnant ainsi le glas de l’Union.
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