Depuis de nombreuses années, la Chine est le premier investisseur en Afrique. Elle a investi des milliards sur le continent et elle y a financé de nombreux projets.Parmi toutes les puissances mondiales, la Chine est de loin celle qui a le plus investi en Afrique, augmentant ainsi son influence dans de nombreux pays africains. L’influence de plus en plus grandissante de l’empire du milieu, n’est pas du goût de tout le monde, notamment, les États-Unis.
En pleine guerre commerciale avec Pékin, les américains veulent contrecarrer certaines prétentions chinoises, notamment réduire son influence en Afrique. C’est ainsi que le Sénat américain vient d’approuver le Build Act, instituant une nouvelle agence d’aide au développement dénommé IDFC (International Développement finance Corporation) et dotée d’un fonds de 60 milliards de dollars sur sept ans.
Les sénateurs républicains voient en l’IDFC, un outil de diplomatie économique destiné à contrecarrer l’influence de Pékin en Afrique. Ces derniers accusent la Chine de piéger certaines nations pauvres par la dette pour ensuite prendre le contrôle de plusieurs infrastructures.
Le sénateur républicain Bob Corker, assure: « Le Build Act va aider les pays à devenir plus autosuffisants ». Quant à l’élu démocrate Chris Coons, il affirme:« cette loi va réduire la pauvreté dans des zones critiques pour la sécurité nationale américaine, tout en permettant d’affronter l’influence chinoise dans les pays en développement »
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