Le Togo traverse une crise socio-politique depuis quelques mois, lié notamment aux prochaines échéances électorales. Malgré une relative accalmie, les tensions restent toujours vives.Au début réticent, les partis membres de l’opposition togolaise ont décidé d’envoyer des représentants pour siéger à la commission électorale nationale indépendante à l’assemblée nationale. Cette décision permettra aux diverses forces en présence de dialoguer afin de trouver des compromis dans l’intérêt de toute la nation. S’il y a un point sur lequel l’opposition est catégorique, c’est celle concernant le recensement électoral, qui vient de commencer ce 1er octobre.
L’opposition politique togolaise ne l’approuve pas du tout. Ce recensement permettra d’établir un nouveau fichier électoral et de nouvelles cartes d’électeur, pour les élections législatives et locales qui auront lieu en décembre prochain. L’opposition appelle tout simplement au boycott de ce recensement. Il est à préciser qu’il n’y a pas eu un fort engouement au sein de la population lors de cette première journée de recensement.
En plus de la question liée au recensement, l’opposition continue d’égrainer un certain nombre de doléances, qui selon elle, est indispensable pour la tenue d’élections libres et transparente. C’est ainsi que Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition a déclaré: « les chefs d’Etat qui ont proposé la date du 20 décembre pour les élections savent que cette date ne peut pas être tenue »
Laisser un commentaire