Les grossistes répartiteurs de produits pharmaceutiques ont été condamnés hier mercredi à 18 mois de prison ferme à l’issue de leur procès en appel. Me Max d’Almeida, l’un des avocats de la défense dénonce le verdict quand Bastien Salami, son collègue de la partie civile acclame. La Cour d’appel de Cotonou renvoie les grossistes répartiteurs de médicaments en prison pour un long moment. La juridiction les a condamnés hier mercredi 21 novembre, à 18 mois de réclusion. Une sentence qui n’est pas du goût de Me Max d’Almeida, membre du collectif des avocats de la défense. Il promet de formuler un pourvoi en cassation. « C’est plutôt une déception. Nous avons prouvé qu’aucune des infractions retenues contre nos clients n’était avérée, mais la cour a tranché. Nos clients retournent en prison, nous ne baissons pas les bras puisque dès demain nous allons exercer les voies de recours notamment le pourvoi en cassation pour que la vérité soit rétablie dans cette histoire »a déclaré l’homme en toge au micro de Océan Fm. Il reste convaincu que les condamnés n’ont fait qu’exercer leur métier .Certains ont consacré une bonne partie de leur vie pour la cause du bon médicament, témoigne-t-il.
Pour Me Bastien Salami, avocat de la partie civile, la décision du tribunal est « sage et équilibrée eu égard à ce qui a été retenu contre (les prévenus) en première instance ». Il pense que ce jugement a été rendu au nom du peuple béninois afin que ce « qui se passait dans le monde de la pharmacie puisse s’arrêter et que les populations sachent que désormais ne peut vendre des médicaments que des pharmaciens ».
Laisser un commentaire