Suite à l’affaire Khashoggi, Paris a décidé de prendre une série de mesures conservatoires, amenées à évoluer en fonction des résultats de l’enquête en cours.Tout comme l’Allemagne qui a récemment annoncé avoir interdit de territoire 18 Saoudiens suspectés d’avoir pris part à l’assassinat de Jamal Khashoggi et confirmé avoir imposé un embargo sur la vente d’armes à Riyad, la France a décidé de sévir. Résultat, des sanctions ont été prises contre ces mêmes personnes, suspectées d’être directement impliquées dans l’assassinat du journaliste.
Paris engage des mesures « conservatoires »
Ces mesures, qualifiées de « conservatoires » par le Quai d’Orsay, sont amenées à évoluer en fonction des résultats de l’enquête en cours. Pour le moment, Paris se réserve donc le droit de sévir à nouveau, appelant par la même occasion à ce que toute la lumière soit faite sur cet événement. Cet événement devant servir de leçon, Paris et certains partenaires européens ont aujourd’hui décidé de collaborer afin de mettre en place une série de mesures restrictives en cas de violations graves des droits de l’homme.
De leur côté, les Etats-Unis, malgré le fait d’avoir interdit de séjour une dizaine de ressortissants saoudiens, ont décidé de faire confiance au prince héritier Mohammed Ben Salmane, accusé d’avoir ordonné le meurtre de Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier, à Istanbul. En effet, Donald Trump a récemment réitéré son soutien au dirigeant saoudien, provoquant de fait une vague d’indignation. En effet, ce dernier est toujours protégé par Riyad, qui assure qu’il n’était au courant de rien. Toutefois, certains éléments de l’enquête en cours, semblent indiquer que ce dernier aurait joué un rôle majeur dans cette histoire.
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