L’affaire Khashoggi qui défraie la presse mondiale depuis quelques semaines continue de causer du tord à l’économie de Ryad. Après l’absence remarquée de plusieurs personnalités au forum organisé dans le pays, c’est la Suisse qui décide de sévir. Après avoir longtemps affirmé que le journaliste Jamal Khashoggi était sorti vivant de l’ambassade saoudien en Turquie, le pouvoir de Riyad a dû reconnaître, face à la pression diplomatique que ce dernier avait été tué dans l’ambassade. S’en suivit une série de versions différentes qui va provoquer la colère de la communauté internationale. Après l’annulation de la présence de plusieurs hauts responsables, c’est la Suisse qui a décidé de sévir.
Le pays a décidé de ne plus livrer à l’Arabie Saoudite des pièces de rechange d’armes. D’après le site d’information suisse : « Le Conseil fédéral a été informé mercredi des mesures prises par le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) après l’affaire Khashoggi« . Pour les pièces dont l’exportation a été autorisée, la livraison sera suspendue. Les autorisations des autres ne seront plus traitées jusqu’à nouvel ordre. Une mesure de représailles assumée par les aurotités du pays.
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