Me Charles Badou était hier dimanche, l’invité de « Cartes sur table », une émission socio-politique de la radio Océan FM. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) était au menu des échanges. La Criet, l’enfant mal aimé des avocats arrive quand même à trouver grâce auprès de certains hommes en toge comme Me Charles Badou. Pour cet homme de loi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme est plus qu’indispensable pour le Bénin dans un contexte où le terrorisme a le vent en poupe dans les pays limitrophes . « Je ne sais pas encore par quel miracle le Bénin arrive à contenir toutes les velléités terroristes, mais ça pourrait nous arriver à tout moment, et il faudrait qu’il y ait des juges pour décider de la réponse opportune à donner à ce genre de chose » a laissé entendre Me Charles Badou.
L’avocat a par ailleurs opiné sur la polémique suscitée par cette Cour. De son point de vue, la juridiction statue conformément à la loi. Cependant, ceux qui en ont peur on tout à fait raison. « Elle oblige tout le monde à être sage. Chacun sait que la répression est possible » a t-il déclaré. L’avocat a terminé son propos sur l’affaire Mètongnon. En effet,l’ancien syndicaliste sera jugé en appel devant la Criet. Donc en lieu et place de la Cour d’appel, c’est la juridiction spéciale qui va statuer sur le sort du prévenu et de ses coaccusés en deuxième ressort. Selon l’homme de loi,« tant que la décision n’est pas irrévocable, c’est-à-dire n’a pas été rendue en premier dernier ressort, la Criet peut être compétente sur la demande du Procureur spéciale de connaître du dossier ».
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