Invité sur le rendez-vous hebdomadaire Café médias plus, vendredi 2 novembre 2018 à la maison des médias de Cotonou, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) Marc Robert Dadaglo s’est expliqué sur ‘’le manque de promptitude’’ reproché à son bureau comparativement à l’équipe de son prédécesseur, le magistrat Michel Adjaka.L’UNAMAB n’est pas morte ; l’UNAMAB n’est pas en retard sur l’actualité. Contrairement à l’appréciation de plusieurs observateurs de l’actualité nationale qui, au regard du silence ou de la lenteur dans la réaction de l’Union sur des sujets notamment la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), pensent qu’elle a perdu sa force, son président défend qu’elle fonctionne normalement.
Selon les propos de Marc Robert Dadaglo, l’UNAMAB est dans une nouvelle option qui se justifie par les nouvelles donnes dans le pays depuis peu. «Au regard de ce qui se passe, on n’est plus dans un Etat de droit comme naguère» confie le magistrat. «Face à une telle situation, situation nouvelle, il fallait changer de stratégie » ajoute-t-il. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, « par rapport à la CRIET, il fallait observer comment les choses vont évoluer ».
L’autre raison, toujours en ce qui concerne la CRIET, est celle liée à la période de démarrage des activités de cette cour. «La CRIET a commencé par fonctionner pendant les vacances judiciaires ; il fallait attendre le retour de tous les collègues pour faire prononcer l’UNAMAB sur la situation » indique-t-il. «Le silence ne veut pas dire qu’on a abandonné» déclare-t-il.
Bénin : L’Union nationale des magistrats (UNAMAB) désapprouve la création de la CRIET
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