France : Emmanuel Macron cible d’une fake news sur la toile

Le Chef de l’Etat français, Emmanuel Macron ne serait en fait Chef de Rien du tout selon une campagne d’intoxication, plutôt adroite lancée contre l’institution qu’il représenterait.« Je viens de vérifier pendant deux bonnes heures, Macron n’est pas président légitime car nous n’avons plus de Constitution depuis la loi du décret de [Valls] du 5 décembre 2016, entrée en vigueur le 1er janvier 2017. Ainsi nous ne sommes plus dans la 5ème République et nous n’avons plus de Constitution. Donc toutes nos lois depuis sont illégales, notre gouvernement est illégal, nous sommes en dictature !»

telle est en substance la première salve publiée sur les réseaux sociaux, reprise par une autre vidéo d’un autre internaute qui annonçait ;  « Techniquement parlant, officiellement parlant, depuis le 1er janvier 2017 et l’application de ce décret, la Constitution de la Ve République n’est pas valable, elle est morte ».

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Des ‘’fake news’’ qui aidés du contexte socio-politique que traverse la France ont par un formidable effet boule de neige, un million de vues pour la seule vidéo selon un média français, enflé jusqu’à devenir polémique.

Macron président postiche ?

Si l’on ajoutait foi à ces ‘’interprétations juridiques’’, le premier à en faire les frais serait bien évidemment Emmanuel Macron. Car Si de république point il y a, de quoi Macron serait-il donc président ? Un média français s’est penché sur la question, et aurait requis des avis autorisés sur la question. « C’est n’importe quoi » répond  le juriste expert contacté par l’agence de presse, Valérie Nicolas, maître de conférences en droit à l’université Paris Nanterre. « Un décret ne peut pas abroger la Constitution au motif qu’il n’est pas constitutionnel. Seule une procédure de révision de la Constitution pourrait l’entraîner ».

Or de révision de constitution point il y a en a eu, alors l’actuel locataire de l’Élysée serait donc bien à sa place, n’en déplaise à ses détracteurs. En outre toujours insiste Nicolas ; « Le décret regroupait trois inspections déjà existantes au sein d’une inspection générale unique de la justice. La fonction juridictionnelle relève des magistrats, mais l’organisation du service public de la justice relève du pouvoir exécutif, dans le respect de la séparation des pouvoirs »

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