Guinée : deux personnes tuées par des militaires

La journée ville morte appelée par les opposants au régime Alpha Condé ce mercredi 7 novembre 2018 s’est soldée par au moins deux morts et quatre blessés par les balles des forces de l’ordre.Mamadou Bela Baldé, 30 ans, commerçant  et Mamadou Alimou Diallo 26 ans  ont trouvé la mort ce mercredi à Wanindara, dans la commune de Ratoma dans une répression de la police et des bérets rouges de l’armée contre des manifestations interdites. Ces morts complètent à 100 le nombre de personnes ayant été tuées lors des manifestations politiques de l’opposition débutée le 3 avril 2011. 

Selon la presse guinéenne, Ces 100 victimes seraient toutes originaires de la moyenne Guinée, région natale de Cellou Dalein Diallo président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et chef de file de l’opposition guinéenne.

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Et SADIO BARRY, Président du nouveau parti Bloc pour l’Alternance en Guinée (BAG) de déclarer, « Cette barbarie vise sciemment une ethnie et le décret de nomination de la police de ce mercredi 7 novembre où il n’y a aucun ressortissant de Fouta, explique bien pourquoi ce corps se comporte comme une milice anti-peule en Guinée. ».  Ansoumane « Bafoé » Camara Directeur national de la Compagnie Mobile d’Intervention de la Sécurité (CMIS) qui avait dirigé cette répression, aurait été nommé ce même mercredi, Directeur général  de la police nationale.

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