Le centre du Mali est confronté à une instabilité sécuritaire depuis quelques années maintenant. En proie à des conflits inter-communautaires entre agriculteurs et éleveurs, cette zone du Mali a basculé dans l’anarchie avec l’arrivée des cellules jihadistes. C’est dans ce contexte qu’a émergé un personnage sombre à la tête du groupe jihadiste, la katiba Macina, qui a semé la désolation au centre du Mali pendant 4 ans, le prédicateur radical Hamadoun Kouffa. Tout récemment, l’armée française a déclaré que suite à une opération militaire, elle a éliminé le chef jihadiste.
La mort d’Hamadoun Kouffa, qui était une figure importante du jihadisme au centre du Mali, fut une bonne nouvelle pour de nombreuses autorités locales maliennes. Le gouverneur de Mopti s’est réjoui de la mort de Kouffa car selon lui, ce dernier attisait les différents conflits inter-communautaires.
D’autres observateurs voient en la mort d’Hamadoun Kouffa, une aubaine, comme le pense Aurélien Tobi, chercheur à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. D’après celui-ci, le prédicateur radical était à la base de l’aggravation des conflits inter-communautaires dans la zone de Mopti, qui auraient pu trouver des solutions pérennes en instaurant un dialogue franc entre les différents protagonistes des conflits. Hamadoun Dicko, président de la jeunesse Tabital Pulaaku espère que la mort d’Hamadoun Kouffa va permettre de redonner vie aux zones où le chef jihadiste étendait son influence.
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