Souffrant d’une sclérose en plaques, Tariq Ramadan a ainsi demandé aux magistrats en charge de son dossier de le laisser rentrer chez lui. Une demande refusée pour la quatrième fois de suite.Âgé de 56 ans, Tariq Ramadan est enfermé depuis 9 mois maintenant dans l’hôpital pénitentiaire de Fresnes. Mis en examen le 2 février 2018, ce dernier est accusé de viol par Henda Ayari ainsi que par une femme qui a choisi de rester anonyme. Souffrant d’une sclérose en plaques ce dernier – par le biais de ses avocats – a demandé à rentrer chez lui.Â
Ramadan revoit sa version des faits
Niant dans un premier temps avoir eu une relation sexuelle avec ces dernières, Ramadan est finalement revenu sur ses premières déclarations à la suite de la divulgation d’une série de SMS laissant peu de place au doute. Avouant avoir entretenu une liaison avec les deux, le théologien assure toutefois n’avoir rien commis de répréhensible et estime que ces accusations de viols sont infondées.
Une troisième plaignante, Mounia Rabbouj a également décidé de déposer plainte, cependant dans cette histoire, Ramadan a été placé sous le statut de témoin assisté. Du côté de Genève, l’islamologue est également sous le coup de poursuites judiciaires puisqu’une instruction pour viol a été ouverte à la mi-septembre après qu’une quatrième femme ait déposé plainte au mois d’avril dernier.
La justice refuse sa remise en liberté
Des faits bien trop graves pour la justice qui a ainsi décidé de ne pas accéder à  sa demande de remise en liberté selon franceinfo. La situation n’est donc pas prête de s’arranger pour Tariq Ramadan. En effet, les magistrats en charge de cette affaire ont décidé de confirmer l’avis du parquet. Résultat ? Pour la quatrième fois consécutive, ces derniers ont estimé que l’islamologue ne pouvait pas rentrer chez lui.Â
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