Même s’il ne s’y trouvait pas, Emmanuel Macron a appris avec stupeur que le fort de Brégançon, lieu de résidence des présidents de la République, avait failli être pris d’assaut par des manifestants gilets jaunes.Jeudi dernier, une quarantaine de gilets jaunes ont tenté d’entrer dans le fort de Brégançon, servant notamment de résidence d’été aux présidents de la République française. Toutefois, si ces derniers y ont mis les moyens, ils n’ont pas réussi à forcer le cordon de sécurité. De quoi énerver le maire de Bormes-les-Mimosas, François Arizzi.
Une action « symbolique » qui agace le maire
En effet, si ce dernier a confirmé les informations dévoilées en premier lieu par Var Matin, monsieur Arizzi s’est également déclaré peiné et énervé que la situation ait dérapé à ce point. S’il évoque une action “symbolique”, l’élu a toutefois estimé que pour des manifestants qui souhaitent la démocratie, le fait de ne pas respecter la propriété privée des autres est relativement désavantageux. En effet, en plus de tenter d’investir le fort, des manifestants ont traversé et piétiné de nombreux domaines privés.
Pour rappel, les manifestants se revendiquant gilets jaunes ont entamé leur septième semaine de grogne, plongeant le pays dans une situation toujours plus préoccupante bien que le mouvement perde en ampleur. En effet, depuis les différentes annonces d’Emmanuel Macron, nombreuses ont été les personnes rassurées. Toutefois, l’effet fête de fin d’année, couplé au froid, pourrait en avoir démotivé plus d’un.
2019, année des gilets jaunes ?
Le passage à 2019 devrait également permettre d’en apprendre un peu plus sur les réelles motivations des manifestants. En effet outre les traditionnelles hausses et diverses annonces de fin/début d’année, les prochaines élections européennes pourraient leur donner des idées. La raison ? Il se murmure que le mouvement souhaite se structurer et enclencher une véritable marche en avant en présentant y présentant une liste.
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