Adel al Jubeir n’est plus le ministre saoudien des affaires étrangères. Il a été démis de son poste par le prince héritier Mohamed Ben Salmane. Son remplaçant Ibrahim al-Assaf assure que cela n’a rien d’une rétrogradation après l’affaire Khashoggi. L’assassinat du journaliste n’a d’ailleurs créé aucune « crise » dans le royaume selon lui. La mort du journaliste Jamal Khashoggi n’a pas conduit l’Arabie saoudite dans la crise. Ses propos sont du nouveau chef de la diplomatie saoudienne Ibrahim Al-Assaf. « L’affaire Khashoggi (…) nous a vraiment tous attristés, mais , tout bien considéré nous ne traversons pas de crise, nous sommes dans une phase de changement » a-t-il confié à l’Agence France Presse. La phase de changement dont parle le diplomate, ce sont les réformes économiques et sociales entreprises par MBS. Ibrahim Al- Assaf a également opiné sur la révocation de son prédécesseur. En effet, Adel al Jubeir n’a pas été renvoyé au chômage. Il hérite du poste de ministre d’Etat aux affaires étrangères. Pour M Al Asaf les nouvelles fonctions d’Al Jubeir ne sont pas peu valorisantes. Il n’a donc pas été rétrogradé.
Jubeir retiré des feux de la rampe
Ce dernier « a représenté l’Arabie saoudite et continuera de représenter l’Arabie saoudite (…) dans le monde. On se complète» a déclaré Al-Asaf. Pour rappel le nouveau chef de la diplomatie saoudienne avait été arrêté au cours d’une campagne contre la corruption menée dans le pays. Son arrivé au ministère des affaires étrangères retire Adel al Jubeir des feux de la rampe, lui qui avait tenté de défendre son pays quand l’affaire Khashoggi a éclaté.
Jamal Khashoggi a été tué le 02 octobre 2018 au consulat du royaume en Turquie. La CIA et les médias turcs soupçonnent MBS d’être le commanditaire de ce meurtre.
Laisser un commentaire