L’ancien chargé de mission du président Français, continue de réagir face aux déclarations de l’Elysée sur son voyage au Tchad. Il indique notamment être la cible de certains proches collaborateurs de Macron. L’ancien proche collaborateur d’Emmanuel Macron continue de répondre aux réactions qu’a suscitées son dernier voyage au Tchad. Il ne semble vouloir laisser aucune place à ce qu’il appelle campagne de dénigrement savamment orchestrée contre sa personne. « Je ne peux pas accepter de tels propos prononcés par certaines personnes de l’entourage du président de la République dont le seul objectif est de me salir. Ce sont des propos diffamatoires et calomnieux » avait écrit Alexandre Benalla dans un communiqué.
En effet, il s’était rendu à N’Djaména comme l’avait annoncé les médias français. Mais sa visite n’aurait effectivement aucun lien avec la France qu’il avait servi. Il évolue désormais selon ses affirmations en tant que consultant. Aussi sa visite dans le pays de Idriss Déby avait-elle pour but d’amener certains de ses partenaires de la région d’Asie et d’Afrique à rencontrer le président Tchadien. Toute chose qui contredit les dernières déclarations des autorités françaises dans la presse. Emmanuel Macron s’était senti obliger lors du tête à tête qu’il a eu avec Idriss Déby d’évoquer ce sujet. Il indiquait que Benalla n’était plus au service de l’Elysée et qu’il ne pouvait nullement représenter la France auprès d’un Etat.
« Propos irresponsables de l’Elysée… »
Pour Alexandre Benalla qui continue d’être présent dans les médias français, c’est un paradoxe que l’Elysée communique sur des rumeurs. Dans un communiqué qu’a rendu publique l’Agence de presse française, l’ancien chargé de mission d’Emmanuel Macron laisse transparaître sa déception.
« Je suis particulièrement choqué et scandalisé par les propos irresponsables tenus par l’Élysée » avait-il martelé. Il pointe notamment du doigt certaines personnes de l’entourage du président Emmanuel Macron pour qui sa réapparition sur la scène publique serait gênante . « Il y a une volonté de m’abattre » a-t-il confié à un média français qui l’a joint au téléphone.
Une tempête dans un verre d’eau