Le député Du Rassemblement Nationale, Louis Aliot, au cours d’une entrevue ce mercredi sur une chaîne télévisée française, exprimait son inquiétude, après l’attentat de Strasbourg de voir la Justice populaire remplacée la justice constitutionnelle.L’attentat de Strasbourg de ce mardi a, de sources officiels, fait deux morts et une douzaine de blessés dont un en «état de mort cérébrale» selon la presse locale. La police, cependant peine à mettre la main au collet au terroriste désigné, Cherif Chekatt. Une situation qui amène le député d’extrême droite à dire sa crainte de voir livrer à la vindicte populaire « ces gens » qui « ne méritent pas la nationalité française » et « doivent être déchus (de cette nationalité) et expulsés dans leur pays d’origine ».
« Attention, individu dangereux… »
Cherif Chekatt est selon le portrait diffusé par la police, un jeune homme de 29 ans, 1,80 m, « peau mate » et « corpulence normale », mais surtout Chekatt serait franco-algérien. Et si la police le juge « dangereux », et exhorterait la population, selon la presse locale à ne pas tenter de l’appréhender soi-même, il y a fort à parier pour Louis Aliot que cette consigne ne soit pas suivie « puisque la justice ne les protège pas des agressions et des violences ».
Car dit –il, « Si le terroriste de Strasbourg est franco-algérien, il aurait dû repartir en Algérie depuis longtemps » puisque « ces bi-nationaux se permettent de se comporter avec une telle violence chez nous » qu’il faudrait « se reposer la question de la déchéance de la nationalité pour des gens qui(…) mènent une guerre à l’Occident » indexant les «Frères musulmans ou les salafistes ».
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