La semaine dernière les députés ont procédé au vote du budget général de l’Etat gestion 2019. Au cours des débats, le député Guy Mitokpè a vertement critiqué le gouvernement qui semble-t-il, est passé maître dans les promesses non tenues.
Le député Guy Mitokpè a voté contre la loi des finances 2019. Il a justifié son choix au cours des débats qui ont précédé la validation de ce budget général de l’Etat gestion 2019. Pour le député, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses. « C’est dans ce même hémicycle au cours d’un débat sur le collectif budgétaire en juin 2017 que le ministre des finances a annoncé devant la représentation nationale que la construction de l’aéroport de Glo-Djigbé débuterait dans le courant du mois de septembre de la même année. Rien n’y fit. Dans la même année, beaucoup d’autres promesses ont été faites sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des béninois sans que cela ne soit passé de stade de promesses à la concrétisation » a déclaré le parlementaire . L’opposant au régime du président Talon rappelle aussi les déclarations du ministre de la santé d’alors qui annonçait pour septembre 2018, la construction effective d’un hôpital ultra-moderne à Abomey-Calavi. Ce qui n’a évidemment pas été fait assure le parlementaire. Pour Guy Mitokpè, les « budgets sont votés pour être exécutés » et c’est ainsi que le gouvernement pourra soulager les populations et restaurer l’espoir des millions de jeunes et de femmes « qui ont pratiquement perdu toute espérance ».
Pressions fiscales sur les populations
Le député a par ailleurs critiqué la réintroduction des augmentations tarifaires sur les communications électroniques par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste. De son point de vue, cet acte qui porte les griffes du gouvernement indique éloquemment le mépris de celui-ci pour la souffrance de nos populations, son intention obstinée à restreindre la liberté d’expression et son désire de piétiner les prérogatives du Parlement à savoir consentir aux impôts .
Le parlementaire a également souligné l’augmentation des taxes depuis l’avènement du régime de la Rupture. A l’en croire, nous avons connu environ 16 nouvelles taxes depuis 2016 hormis les augmentations sur les redevances. « Toutes ces dispositions constituent de réelles pressions sur nos vaillants populations » a-t-il conclu.
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