CAN 2019 : attention coupe en danger

La CAN 2019 est en danger. En effet, difficile de savoir si la compétition aura lieu ou non, tant de nombreuses questions restent sans réponses.Mais que se passe-t-il autour de la CAN 2019 ? En effet, depuis que le Cameroun s’est vu mis hors course par la Confédération Africaine de Football, tout le monde semble un peu perdu. Alors, qui du Maroc ou de l’Afrique du Sud organisera la compétition ? Le Cameroun, sera-t-il disqualifié ? Premiers éléments de réponses…

Le Maroc, l’Afrique du Sud et… L’Egypte

Premier point, le Maroc. En effet, le pays semblait être en pôle position, notamment après qu’il se soit vu refuser la Coupe du monde 2026. Disposant d’infrastructures hôtelières, d’un excellent réseau de transport et surtout, de stades à la hauteur de l’événement, le pays semblait naturellement s’imposer comme étant le recours numéro 1 au Cameroun. Or, pour le moment… Le Maroc n’a toujours pas montré quelconque signe d’intérêt pour cette CAN. Selon un membre de la CAF, aucune lettre n’aurait d’ailleurs été reçue…

Quid de l’Afrique du Sud ? L’organisateur de la Coupe du monde 2010 n’est pas considéré comme étant le recours numéro 1, toutefois, le pays s’impose comme étant probablement le seul, susceptible d’accueillir une compétition de cette envergure (mis à part le Maroc). En effet, au jour d’aujourd’hui, la fédération sud-africaine de football a bel et bien envoyé une lettre d’intention à la CAF, signe qu’il existe donc une possibilité sérieuse. D’autres pays comme l’Égypte ont annoncé être officiellement candidat, tandis que le Ghana s’est également déclaré prêt à accueillir la compétition, mais n’a toujours rien officialisé.

Le Cameroun jouera-t-il la compétition ?

Enfin, difficile de savoir si oui ou non le Cameroun sera de la partie. Qualifiée d’office en tant que pays organisateur, la sélection nationale se retrouve désormais dans une situation difficile puisqu’elle ne jouera pas la compétition à domicile. La CAF l’a d’ailleurs confirmé, cependant, les Lions Indomptables qui participent aux éliminatoires dans le groupe B afin d’assurer l’équité mathématique, n’ont besoin que d’un point face aux Comores afin de s’assurer une participation à la phase finale de la compétition. Une situation qui irrite les Comoriens qui demandent l’application de l’article 92 du règlement, article qui stipule qu’un pays qui se désiste ou se voit retirer l’organisation de la compétition moins d’un an avant le début de la phase finale ne peut participer à l’édition concernée, ni aux deux suivantes.