Le président burundais se fait remonter les bretelles par le président ougandais, président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, dont fait partie le Burundi, suite à une lettre au ton quelque peu discourtois adressée à la Communauté.La Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) est une organisation internationale de six pays de l’Afrique de l’est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Elle devait fin Novembre, se réunir dans une ville tanzanienne, pour notamment selon la presse internationale, statué sur la crise burundaise. Seulement le Président burundais dédaignant le sommet, avait dans une vitriolante correspondance adressée au président en exercice de l’institution, dit l’outrecuidance de l’CAE à prétendre résoudre la crise dans un Burundi « souverain ».
Apprendre la ‘’Strategie révolutionnaire’’
Le président Museveni, qui selon la presse international a trouvé la lettre du président burundais d’un goût amer, aurait, par la même voie, envoyer une réponse à Nkurunziza, profitant au passage pour lui faire la leçon sur l’art de gouverner. « Votre affirmation selon laquelle la CAE usurpe la souveraineté du peuple burundais en voulant connaître les dernières évolutions de la situation politique au Burundi, n’est peut-être pas correct », ajoutant le problème chronique du Burundi a été résolu par l’accord inter-burundais d’Arusha garanti par la région.
« Il est une question de courtoisie élémentaire et de stratégie judicieuse pour le principal acteur interne d’interagir avec les garants et certains éléments sceptiques au Burundi pour s’assurer que les événements sont en cours », a-t-il affirmé. Et poursuivant, « se battre lorsque nécessaire » et « négocier lorsque nécessaire (…) cela fait partie de la stratégie révolutionnaire (…) c’est ainsi que l’Ouganda s’est stabilisé ».
Laisser un commentaire