Alors que Washington a confirmé avoir entamé le retrait de ses troupes en Syrie, Londres et Paris sont montés au créneau, assurant que la lutte contre Daesh était loin d’être terminée.Selon le président américain Donald Trump, les forces de Daesh ont été vaincues. Résultat, les Américains n’ont plus rien à faire en Syrie. À ce titre donc, le chef de l’État a annoncé son intention d’entamer le retrait officiel des troupes américaines afin que celles-ci puissent « rentrer à la maison ». Un constat que Londres et Paris ne partagent visiblement pas.
Londres et Paris s’accordent sur la lutte contre Daesh
En effet, c’est via Twitter que la ministre des armées, Florence Parly a estimé que les forces de l’État islamique, bien que décimées n’avaient pas pour autant « disparu ». Selon cette dernière, Daesh est ainsi passé dans la « clandestinité » après avoir perdu 90 % de son territoire. Toutefois, cela ne fait pas de Daesh, une organisation officiellement disparue. De par ses idées, l’EI vit toujours et ses combattants, parsemés ici et là, continuent d’œuvrer en son nom.
Une expertise partagée par le porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. En effet, si la coalition anti-Daesh a évidement fait d’énormes progrès, le plus dure reste à faire, à savoir rayé totalement de la carte et des esprits l’Etat Islamique, car, même sans territoire, Daesh « reste une menace ». Aujourd’hui, les forces françaises et anglaises resteront donc sur place afin d’assurer un certain ordre.
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