Attention, nouvel avis de tempête pour Emmanuel Macron. Après les gilets jaunes, différents syndicats des forces de l’ordre interpellent les premières autorités.Voilà maintenant plusieurs semaines que la France est secouée par un vaste mouvement de contestation sociale qui a fortement ébranlé l’exécutif en place. La grogne sociale était à son paroxysme dans plusieurs villes françaises.
Les forces de l’ordre étaient en première ligne pour contenir la fureur des manifestants. Leurs nerfs ont été mis à rude épreuve durant de nombreux jours. Didier Martinez, du syndicat Unité SGP-Police FO s’exprimait en ces terme dans le journal La Dépêche du Midi: » des policiers et des gendarmes sont harassés, exténués, à bout. Sur le terrain, la fatigue se fait sentir et les policiers sacrifient depuis près d’un mois leur vie de famille. »
Face à l’immense effort consenti par les éléments des forces de l’ordre, Didier Martinez s’est insurgé du manque de reconnaissance de la part des premières autorités françaises. Le syndicat Unité SGP Police-Force ouvrière à mis en avant la pression subie sur le terrain par les éléments de la police et il a déploré un manque criard de reconnaissance. C’est ainsi que le syndicat de police a annoncé solennellement sur Twitter » l’acte 1 de la colère des policiers » et d’ajouter ensuite: » Après les annonces du président de la République, rien pour les gradés, gardiens et adjoints de sécurité ! C’est inacceptable ! Grâce aux forces de sécurité, la République a tenu, la reconnaissance s’impose immédiatement ! »
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