Elève d’un collège de l’Ile-de-France, le jeune garçon a préféré mettre fin à ses jours fin Novembre, pour échapper aux brimades dont il était la victime de la part des ses camarades dans son établissement.Il y a harcèlement scolaire quand un élève fait subir à un autre, de manière répétée, des propos ou des comportements agressifs. La loi punit ces faits, même s’ils sont commis hors de l’école. Des sanctions spécifiques sont prévues pour les violences scolaires et la provocation au suicide.
« il a été complètement cassé à l’école »
Thybault était un nouveau à Saint-Germain-lès-Corbeil, il l’avait intégré à la rentrée des classes en Septembre dernier. Mais dès l’entame des cours, les problèmes pour Thybault ont commencé ; « harcèlement morale », moqueries, humiliations, insultes et brimades en « violences physiques », rapporte un quotidien local. « C’était un môme plein de vie mais il a été complètement cassé à l’école » assure le grand-père de l’adolescent en des propos rapportés par la presse. Des sévices qui auraient profondément dégradé les conditions de vie de l’adolescent, au point pour lui d’être suivi et de « rencontrer à plusieurs reprises l’infirmière, le médecin et la psychologue scolaire » selon la direction de l’Établissement. Mais tout ce dispositif n’a pu empêcher le suicide de l’enfant.
A qui la faute ?
Pour les parents de Thybault et L’Association autonome de parents d’élèves (AAPE) du collège de Saint-Germain-lès-Corbeil, cette tragédie a pu avoir lieu à cause du manque de surveillant au sein de l’établissement, sept surveillants pour 850 élèves, rapporte un journal local. Clairement insuffisant pour l’Association qui plaiderait pour un accroissement du personnel encadreur. Même si selon le ministère de l’éducation Nationale, la prévention du harcèlement entre pairs serait une solution. Surtout pour les agressions occurrant en dehors du cadre scolaire.
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